Amrakers, retour en force de l’Heroic Fantasy au Studio Laguarda France

Amrakers are back

Pourquoi un univers Heroic Fantasy au Studio LaGuarda France ? 

Eric LaGuarda découvre l’héroic fantasy vers ses 12 ans (1973-74…). Une littérature encore confidentielle en France, mais un courant littéraire majeur chez les anglo-saxons. J.R.R. Tolkien, Mickael Moorcock, Fritz Leiber, Jack Vance, Tanith Lee, Robert E. Howard et consorts envahissent rapidement l’imaginaire du bonhomme.

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5AD&D Dungeon Master Guide 1979En 1979, Gary Gygax et son Advanced D & D Dungeon Master Guide débarquent à leur tour. Un gros pavé de 240 pages en américain, avec un système de jeu quasiment imbitable et une ouverture abyssale sur les mondes intérieurs défrichés depuis longtemps déjà par la littérature anglo-saxonne.

D’abord joueur, Eric LaGuarda comprend très vite qu’il est destiné à être Maître du Jeu. Trop d’univers bouillonnent en lui, trop d’histoires et de vies se croisent sans cesse. L’aspect minimaliste des Jeux de Rôle de cette époque – un paravent, un jeu de dés et quelques cartes et plans griffonnés sur des feuilles de papier -, permet de tout imaginer et surtout de poser assez facilement les premières fondations des mondes intérieurs dont il rêve depuis l’enfance…

 

Amrak, mode d’emploi

L’univers médiéval fantastique que développe Eric LaGuarda va rapidement dépasser les limites du jeu de rôles pour devenir un monde à part entière.

Frozen Hometown by flaviobolla on deviantART

Frozen Hometown by flaviobolla on deviantART

Un monde vaste et dangereux. Ni héros merveilleux, ni fées bienfaisantes… ici, tout n’est pas vraiment ce qu’il paraît, ni vraiment noir, ni vraiment blanc. Pouvoir, corruption, sorcellerie, fléaux, ténèbres, créatures monstrueuses… au centre se dresse Amrak, la cité légendaire bâtie sur les ruines d’une civilisation oubliée, mil fois souveraine et mil fois écartée du pouvoir, mais où toujours les légendes et les mythes prennent corps ou renaissent inlassablement.

Les Amrakers, ce sont les natifs d’Amrak. Mercenaires, assassins, nécromanciens… les amrakers sont à l’image de leur cité : ils se relèvent de tout et reviennent à la charge avec une fureur et une cruauté intarissable, toujours.

 

De Red Sonja à Allusyah

Red Sonja, les sources d’inspiration

La représentation photographique de cet univers passera bien sur, comme pour 99% des travaux d’Eric LaGuarda, par des personnages féminins.

La littérature fantastique, comme notre propre histoire avant qu’elle ne soit expurgée par les fanatiques bien pensants, est riche en héroïnes. Des femmes sachant se battre, gouverner, pratiquer les sciences et les arts…Red Sonja 1977

Red Sonja est une des premières du genre, guerrière farouche issue de la plume de Robert E Howard en 1934, et reprise en comics à partir de 1977.

Les femmes que vous retrouverez ici seront fidèles aux illustrations que nous connaissons tous, et aux travaux d’Eric LaGuarda de façon plus générale : attirantes, capiteuses parfois, capables de jouer de leur féminité pour mieux vous délester de votre bourse, ou de vos bourses si vous vous approchez trop près de leur lame acérée… Dangereuses, fières de ce qu’elles représentent, si esclaves elles sont, ce ne sera que d’une autre guerrière, en attendant de pouvoir prendre leur revanche et inverser les rôles.

Ce ne seront jamais les victimes que la société moderne ou les trop bien pensants souhaiteraient qu’elles soient.

 

Allusyah

Allusyah HFAllusyah a été choisie comme le personnage qui ouvrira officiellement les portes des galeries photo aux Amrakers.

Parce que le pseudonyme qu’elle porte lui a été donné par Eric LaGuarda, celui d’un personnage du monde d’Amrak, prêtresse guerrière et passeuse d’âmes récalcitrantes vers le royaume des Morts.

Parce que de tous les modèles, c’est elle qui m’a aidé et assisté dans la recherche documentaire, l’élaboration des tenues et la recherche d’accessoires, afin de pouvoir amener enfin ce projet en pleine lumière.

 

 

Les Amrakers

Dès à présent vont sortir à intervalles réguliers les premiers Amrakers, d’où se dégageront peu à peu des personnages récurrents.

Mercenaires, prêtresses, nécromanciennes, courtisanes, assassins, esclaves… elles seront toutes différentes, tour à tour charmeuses, inquiétantes, armées, enchainées, mais toujours sexy en diable.

 

Bon, pour éviter de se faire casser les burnes à tout bout de champ par les petits malins de service

Oui, merci, nous savons :

Qu’on ne peut pas se battre en talons-haut, mais comme les grands noms de l’illustration (et même quelques metteurs en scène) l’ont fait et que pas grand monde n’a ramené sa fraise, du coup on a laissé toute culpabilité au vestiaire.

Que certaines armures sont plus symboliques qu’autre chose. Bon, il est peut-être besoin de rappeler que jusqu’au haut moyen-âge, beaucoup de peuples disposaient de combattants semi-nus. Très mobiles et silencieux dans leurs déplacements, ils complétaient efficacement d’autres forces plus cuirassées et forcément plus statiques.

 

Nous nous permettons de rappeler :

Que jusqu’à l’apparition de la Chrétienté en Occident, des femmes prenaient part aux combats (les Skjaldmös vikings, par exemple, idéalisées au travers des Walkyries de la mythologie scandinave).

Que les armes, baudriers et certaines pièces d’armure sont des répliques plutôt fidèles. Pas de déguisement en plastique et au grand désespoir de certains et certaines, du vrai cuir en quantité et quelques peaux de bêtes. Bon, aucune bête n’a été étripée pour l’occasion, les cuirs et peaux proviennent de bêtes abattues il y a plus de 20-30 ans.

Que cette démarche en est encore à la phase de démarrage, donc vraies pierres et extérieurs arriveront en 2017.

Que non, ce n’est pas du Cosplay, donc pas de réplique plus ou moins fidèle de Red Sonja ou d’héroïnes de Comics/manga célèbres

 

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